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Le christianisme, plus qu’un thème de l’oeuvre levinassienne, fut un partenaire de son élaboration. Le présent ouvrage traduit ainsi un itinéraire d’exception où les déterminations philosophiques et religieuses se sont nouées dans l’hospitalité d’une altérité elle-même en mouvement. Emmanuel Levinas et le christianisme, ce fut d’abord un chemin spéculatif décisif où, sur la recommandation à la fois de Jean Héring, professeur de philosophie à la faculté de théologie protestante de l’université de Strasbourg, et de son collègue l’abbé Émile Baudin, professeur de philosophie à la faculté de théologie catholique, le jeune Levinas, alors étudiant, put s’approcher de Husserl et de Heidegger à l’université de Fribourg-en-Brisgau dès l’automne 1927, ouvrant avec et grâce à ses premiers maîtres un destin à la « phénoménologie française ». Resté pudique dans sa relation au christianisme, évitant les querelles théologiques abstraites, Levinas aura participé activement à maints événements judéo-chrétiens, notamment dans le cadre des « Amitiés judéo-chrétiennes » ou lors des « Colloques Castelli » de Rome, travaillant dans un compagnonnage assidu avec Paul Ricoeur, Michel Henry, Bernhard Casper et tant d’autres, à la compréhension renouvelée des phénomènes religieux, intervenant non moins aux séminaires philosophiques animés par le pape philosophe Jean-Paul II. Dans un contexte d’après-guerre singulièrement blessé, puisant dans les mémoires théoriques oubliées et s’exerçant par-delà les modes philosophiques successives, le regard du philosophe juif sur le christianisme tout comme la réception de son œuvre chez maints penseurs chrétiens, ont suscité un moment inventif de la pensée contemporaine.