Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Avant Byron qui s’inspira de lui, avant Sade, avant Disraëli, William Beckford a ouvert, en même temps que le poète William Blake, la lignée des grands mystiques de l’Enfer. De sang royal par sa mère, héritier d’une immense fortune, comblé de tous les dons et des talents les plus divers, beau comme un archange de Milton, William Beckford fut un Don Juan redoutable pour les femmes et les jeunes éphèbes dont il idolâtrait l’enfance. Au zénith de sa gloire, membre du Parlement appelé à la pairie, il vit sa tête exposée à la hache du bourreau sous la fallacieuse accusation du crime le plus noir aux yeux de l’Angleterre rigoriste : Sodomie assortie de sorcellerie et d’envoûtement. Banni durant dix à douze années d’exil, il promena, Desdichado princier, ses équipages, ses musiciens, ses cuisiniers à travers l’Europe et ses capitales jusqu’à l’heure où, malgré sa haine d’une Angleterre abominée, il y revient édifier son Escurial : Fonthill Abbey, l’abbaye de roman noir dont les chantiers engouffrent le Pactole de ses revenus, dont les tours « symbole de la ruine nationale », s’écroulent l’une après l’autre et s’y emmure à 36 ans, dans l’intimité de ses démons et des puissances de l’Abîme. Il appartenait au grand écrivain qui a ressuscité Restif de la Bretonne et le Siècle prophétique, de faire revivre du même âge l’extraordinaire figure de William Beckford et de l’éclairer par les meilleures pages de son œuvre.