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Un jeune officier, Drago, attend dans un fortin perdu au bord d’une frontière morte. Il attend l’invasion qui justifiera sa vie. Et toute sa vie va se consumer en cette attente. Lorsque l’invasion, enfin, se déploie du fond de l’horizon vide, il est trop vieux et s’en va mourir à l’écart, solitaire. Alors, « dans l’obscurité, bien que personne ne le voie, il sourit ». On aura reconnu, résumé à grands traits, le roman le plus célèbre de Dino Buzzati (1906-1972). Mais sait-on assez que Le Désert des Tartares s’intègre dans une œuvre d’une parfaite cohérence, et qui constitue une incomparable méditation pascalienne sur la condition humaine ? Les thèmes abordés par Buzzati sont à la fois quotidiens et éternels : la solitude, l’angoisse, la mort, l’amour, la souffrance, la pitié... Mais le ton dont il les traite n’a rien de philosophique ni de dogmatique : il se veut et reste un conteur, un merveilleux inventeur d’histoires. Les formes qu’il utilise sont, elles-mêmes, d’une extrême variété : nouvelles, romans, contes, science-fiction, poésie, théâtre, journal intérieur, bande dessinée, reportages de presse. Complétée par d’importants extraits d’entretiens que Dino Buzzati eut, quelques mois avant sa mort, avec Yves Panafieu, l’approche de Michel Suffran est celle d’un lecteur passionné de celui qui, sous une transparente simplicité de regard et d’écriture, apparaît de plus en plus comme un contemporain capital, un témoin fraternel de notre aventure intérieure.