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Dès les premiers temps de l'Église, les chrétiens l'avaient remarqué : les écrits de l'apôtre Paul contiennent « des choses difficiles à comprendre » dont on peut « tordre le sens » (2 Pierre 3.15-16). L'hymne christologique de Philippiens 2.6-11 est de ces passages. Trop souvent interprété à la lumière des Pères de l'Église des IVe et Ve siècles, lesquels étaient enlisés dans des controverses et arguties doctrinales, son sens paraît plus limpide lorsqu'il est remis dans son contexte historique : celui de la communauté chrétienne de Philippes, une colonie romaine du Ier siècle. Au pays des merveilles, les mots signifient ce qu'on décide qu'ils signifient, et il semblerait bien que certaines traductions de Philippiens 2.6 aient été réalisées au-delà du miroir. Au gré de ses traductions aussi originales qu'incompatibles, le terme harpagmos y prend à peu près n'importe quel sens - à l'exception du plus évident. Comment est-ce possible ? Par quel miracle et par quelle autorité peut-on attribuer à un mot un sens inédit ?