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La pensée scientifique ne naît jamais dans le vide : elle se forge à partir d’une certaine vision du monde, empreinte des croyances philosophiques, religieuses ou métaphysiques propres à chaque époque. La série Des savants et des dieux explore cette dimension méconnue de la science en étudiant six grandes civilisations, Mésopotamie, Grèce, Rome, Islam, Byzance et Occident latin. Couvrant plus de 4 000 ans d’histoire, elle révèle l’influence décisive des idées et croyances sur les savoirs scientifiques. Plus encore, elle montre que dans les transmissions entre civilisations, ce qui est rejeté est souvent aussi significatif que ce qui est conservé, éclairant sous un nouveau jour la question des déclins scientifiques ou les résistances face aux idées nouvelles. Solidement documentée, mobilisant des milliers d’archives, cette enquête offre une lecture inédite et passionnante des conditions culturelles des découvertes scientifiques.
I. Mésopotamie De la divination babylonienne au miracle grec, l’émergence de la science
Comment l’activité scientifique a-t-elle vu le jour ? Documents d’époque à l’appui, c’est ce qu’expose cette synthèse inédite dans le contexte historique, politique, religieux, économique et social de la Mésopotamie des deux derniers millénaires avant notre ère. Il y a plus de quatre mille ans, la Mésopotamie donna en effet naissance à la toute première activité scientifique qui culmina peu avant notre ère sous la forme d’une étonnante astronomie mathématique. Le cadre en fut celui de temples des premières sociétés urbaines au sein desquelles la notion d’État émergea et où l’écriture, l’arithmétique, la métrologie et les archives furent aussi créées. Visant avant tout à déchiffrer les messages divins transmis par les cieux, l’astronomie mésopotamienne fut la plus importante branche de la divination déductive. De nature purement phénoménologique, elle ne put toutefois déboucher sur une véritable science de la nature ; ce furent les Grecs qui en jetèrent les fondements. Avec le temps, la civilisation et l’astronomie mésopotamienne ne laissèrent plus que de vagues souvenirs. Leur histoire est donc aussi celle des philologues et archéologues dont l’ingéniosité permit de les redécouvrir à partir du début XIXe siècle.