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Les neuf Sages du Conseil constitutionnel sont chargés de censurer la loi si elle n'est pas conforme à la Constitution. Pourtant, les présidents de la République, du Sénat et de l'Assemblée désignent légalement ces juges pour neuf ans non renouvelables, sans exiger d'eux la moindre compétence ou la moindre expérience. Bienvenue chez les fous !Ces neuf septuagénaires sont d'anciens politiciens ou de hauts fonctionnaires nommés par simple copinage politique. En fait, le travail de ces Sages est assuré discrètement par une dizaine de hauts fonctionnaires, compétents et expérimentés, eux. Ce club des étouffeurs impose un terrible silence, à droite comme à gauche sur ces agissements.Par facilité, journalistes et humoristes les ont surnommés Sages dès la création du Conseil par le général de Gaulle. Cette étiquette relève de l'illusion, de la chimère. Elle masque les incroyables et multiples dysfonctionnements d'une véritable sinécure. Notre enquête révèle que la belle rémunération des Sages est illégale à hauteur de 56 %. Elle dépend de l'exécutif qui, de son côté, produit la majorité des lois examinées par le Conseil. Quand, à tout moment, l'État peut supprimer cette indemnité illégale, quelle indépendance et quelle impartialité attendre de ceux qui sont censés être les garants de la Constitution, de l'État de droit et des libertés des Français ?