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Méfions-nous des revendications et des contestations trop virulentes contre notre passé. Elles prennent le masque de la liberté, mais elles ont le cœur de la volonté de puissance. Le déracinement ouvre à de nouvelles fièvres totalitaires. On a remplacé le temps long par l’instantanéité d’une ère consumériste et abrutissante qui exclut tout rapport au monde autre que matérialiste, où l’information à outrance, rapide et simpliste, tue l’approfondissement, où l’humanisme n’est plus qu’une tolérance abstraite, où le surdéveloppement de l’ego et du relativisme, instrument du nivellement par le bas, rendent impossible l’esprit critique. Dans le prolongement de toute contestation des valeurs anciennes, le XIXe siècle engendrera un XXe siècle violent et nihiliste entre Hitler et Staline. Comment le siècle le plus barbare de l’humanité a-t-il pu naître sur fond de recul des croyances, d’avancées techniques, de rationalisme, de progrès social, d’enrichissement ? Y a-t-il précisément un lien entre ces progrès et la montée des nouvelles barbaries ? Le rejet du passé peut-il favoriser de nouveaux totalitarismes ? La négation du transcendant ne nourrit-elle pas la barbarie car aucune référence supérieure ne vient contrarier la volonté de puissance de l’Homme devenu Dieu ?