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Homme de presse élu député en 1808, Denis-Benjamin Viger (1774-1861) fut l'un des personnages politiques clés d'un Bas-Canada en ébullition. Cousin de Louis-Joseph Papineau, proche du Parti patriote dans les années 1830, il présida l'Union patriotique,
défendit l'élection du Conseil législatif et proposa, entre autres, de freiner la consommation de produits importés au profit du développement d'une industrie nationale.
S'il ne prit pas les armes en 1837-1838, Viger fut néanmoins emprisonné pendant 19 mois en tant que propriétaire de journaux séditieux. À sa libération, il lutta activement contre le projet d'union des Canadas. Quand l'Acte d'Union fut finalement adopté, il en dénonça les principes assimilateurs et les menaces qu'il faisait peser sur les Canadiens français.
La rivalité entre Viger et Louis-Hippolyte LaFontaine, allié aux réformistes haut-canadiens, fut marquante. Profitant d'un contexte défavorable aux réformistes, Viger prit l'avant-scène en 1843 et forma, contre toute attente, un ministère avec William Henry Draper. Il défendit alors une nationalité canadienne-française distincte et la double majorité. En 1846, faute de soutiens influents – Papineau proposait plutôt l'annexion aux États-Unis – et devant les succès de LaFontaine, Viger fut contraint de démissionner. Deux ans plus tard, il entrait au Conseil législatif du Canada-Uni, ce qui ne manqua pas de susciter la controverse.
Fin observateur politique, Viger a laissé de nombreux écrits de presse qui ont permis à Martin Lavallée de mettre en contexte l'action et la pensée d'un homme brillant au parcours singulier.