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Ficin et la Modernité (L’Harmattan, 2023) s’est instauré comme anamnèse dialogique d’une modernité qui se dépasse en se retraçant et ressourçant au gré de la résurgence de ses prémices renaissantes. Ficin inaugure une révolution des savoirs : depuis une conduite morale, émerge une différence ontohénologique faisant s’articuler physique et mathématique jusqu’en métaphysique et théologie, à savoir de l’étant unant jusqu’en l’être un si unique, seul à révéler Dieu en son incessant advenir et s’en dénommer tel. Son sens : s’élancer avec la Terre (selon un oxymore géokinétisme) en un Ciel divinement héliocréé et héliocentré, mais selon une réforme du calendrier alors amorcée et, via Copernic, parachevée au XVIe siècle. Son vecteur : une prisca theologia sise sur Zoroastre et source d’une philosophie pieuse et pérenne selon laquelle Dieu préside d’autant à la forge et à la résurgence d’un sens de soi irréductible à l’ego que l’humain s’en éveille tel à lui-même et à ce qu’il peut savoir du monde. Le transcendantalisme kantien s’y destitue de sa transcendance jusqu’en la critique de la raison pure si cartésienne. Le néoplatonisme se sociohistoricise et christianise. S’y cerne la fantaisie faisant se figurer en toute chimère, dont le centaure, mais aussi le système tycho-brahéen et cartésien. De Ficin au XXIe siècle, l’interface syncrétique pagano-chrétienne se fait métissage : de son constat, via son refoulement, à sa résurgence.