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Une lecture de vacances, au hasard d’un séjour à Bath, change la destinée de David Ricardo (1772-1823) : la découverte des Recherches sur les causes et la nature de la richesse des nations d’Adam Smith, le conduira à refonder, en quelques années, l’économie politique. Nombreux sont ceux qui ont construit leur œuvre en réponse à ses Principes ou en rupture avec eux : de Malthus, qui fut son meilleur ami et son plus fidèle adversaire, à Marx ou Keynes des années plus tard. Après Trafalgar et Waterloo, dans le décor d’une Angleterre qui est celle des gentilshommes campagnards de Jane Austen, mais aussi des ateliers de Manchester, tous les conflits sont loin d’être résolus : rentiers du sol contre industriels, ouvriers contre patrons, fermiers contre propriétaires… Ricardo est le premier à scruter les contradictions, mais aussi les espérances d’une société capitaliste. C’est le propre des classiques d’être toujours actuels, même deux cents ans après leur mort. L’armature forgée par ce prince de l’économie permet encore de poser, en toute objectivité, les termes des débats les plus biaisés en apparence. Quelle est la nature de l’opposition entre capital et travail ? Le libre-échange donne-t-il la clé de la prospérité ? Faut-il faire travailler l’homme ou la machine ? À quand la décroissance ? Ricardo élargit dramatiquement le diamètre du cercle de la raison économique : certaines réponses qu’il suggère risquent de vous surprendre.