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Je l'appelais Mamie. Et aussi loin que remontent mes souvenirs, elle était pour moi une vraie grand-mère, attentive et affectueuse. La dernière image que je garde d'elle, est celle d'une vieille dame assise à une table à l'ombre dans le jardin d'Autheuil, légèrement penchée en avant pour soulager la douleur de son ventre, le visage brouillée par la fumée d'une cigarette fixée entre ses doigts, de grosses lunettes sur le nez, elle fait des mots croisés. Ce tableau paisible et bucolique de la fin de l'été 1985, cache une réalité dramatique, ma grand-mère n'a plus que quelques semaines à vivre et je ne sais rien de sa maladie, ni de la gravité de son état. Ces dernières vacances d'été dans la maison d'Autheuil, verront mes adieux à l'insouciance et ma naissance à la vie adulte. De tous temps, je passais mes vacances et la plupart de mes week-ends dans cette grande maison blanche, qu'elle avait achetée avec Montand en 1953, et qu'ils avaient patiemment aménagé et meublé au fil des années. L'image de mamie était si intimement liée à ce lieu, que je ne peux évoquer l'une sans réveiller les souvenirs qui me rattachent à l'autre. Je n'avais à l'époque qu'une vague idée de ce que ma mamie d'Autheuil était aussi Simone Signoret.