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« Si Naître est une source qui trace ma pensée, alors elle représente ma pensée la plus évidente de l’aube absolue. Elle m’accomplit, me prolonge dans le débordement de son cœur. J’y trouve ma sente d’éternité, et mes postérités de chemineau qui connait la grâce d’être vivant. »
Ces courts poèmes sont autant de tentatives pour questionner le ça va de soi de la paternité. Un questionnement inépuisé qui cherche à mettre en rapport les termes d’abolition et d’accomplissement sur le même terrain d’entente. Loin d’abolir un chapitre, une période de vie, la paternité dans le couple vient tout entière accomplir, grâce aux grossesses, les termes d’un projet de vie pourtant si difficile à transcrire : une sorte de mandala qui ne se lit qu’en se traçant au sol et dont chaque grain signe le désir d’une vraie joie, d’une joie parfaite. L’expérience de la naissance a dessiné un espace intermédiaire entre un temps qui accomplit et un autre qui s’accomplit ; un entre-deux qui rend possible bien des dépassements et bien des intuitions sur le sens du lointain d’une vie qui se transmet : une « rencontre faite de bégaiements indicibles », dirait Lévinas. Ces poèmes sont donc à lire comme autant d’indiscrétions à l’égard de cet intranscriptibilité de la parentalité.