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Si la critique est une disposition de la philosophie qui remonte à l’Antiquité, c’est avec la Modernité qu’elle en est devenue le programme. Un programme dont Kant a posé la méthode avant que Marx n’en décrète le dessein : rien de moins que changer le monde. Mais, après les terribles XIXe et XXe siècles, la critique, qui prétend articuler moralement et politiquement la théorie et la pratique, n’est-elle pas décrédibilisée par son incapacité à substituer à l’ordre du monde (« ce qui est ») un ordre plus juste et plus viable (« ce qui devrait être ») ? La question est d’autant plus pressante que l’ordre capitaliste mondial qui a pris depuis cinquante ans une forme néolibérale ne se contente pas de se maintenir : il se dégrade politiquement, socialement et écologiquement. Défiée par la complexité des problèmes actuels, la critique paraît désarmée. Et le fait qu’elle s’invite continuellement dans le débat public en clamant son impatience à faire advenir un monde meilleur ne modifie pas le constat : la critique est en crise. Une crise qui pourrait cependant devenir l’occasion de son renouveau, à condition de s’y confronter vraiment et d’oser demander : de quoi la critique est-elle responsable ? De quoi est-elle capable ? Et que peut-elle encore pour nous ?