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Parmi les nombreuses correspondances qu’André Breton a entretenues tout au long de sa vie, celle-ci occupe une place à part. Julien Gracq, que l’on y découvre comme épistolier, est toujours demeuré en lisière du groupe surréaliste. Du grand aîné dont il a découvert les œuvres alors qu’il avait vingt ans, qu’il admire et auquel le liera jusqu’à la fin une affection véritable, il n’a pas attendu autre chose que d’être reconnu, au moment où il lui envoya son premier livre, Au château d’Argol.
Commencée en 1939, interrompue par la guerre, leur relation reprend à la Libération, alors que leurs parcours respectifs tendent à s’inverser : revenu en France en 1946, Breton, peu à peu miné par les crises qui déchirent le groupe et sollicité par mille tâches, ne retrouvera jamais la place qui était la sienne entre les deux guerres ; poursuivant son œuvre propre d’écrivain, Gracq gagne en notoriété en concédant le moins possible à la "vie littéraire".
"Ensemble", ils furent, mais "séparément", comme Breton l’écrivit dans le dernier message qu’il lui adressa, quelques mois avant sa mort. Leur amitié leur fut d’autant plus précieuse que chacun conservait sa liberté.