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Pour lutter contre les stéréotypes racistes qui perdurent à l'égard des femmes et des hommes noirs dans la société française, il faut revenir à leurs origines. De la fin du XVIIIe siècle jusqu'au milieu du XXe, la littérature médicale a élevé au rang de vérité scientifique les préjugés raciaux sur les corps noirs : infériorité intellectuelle, résistance physique, prédominance des émotions ou encore hypersexualité. L'ouvrage de Delphine Peiretti-Courtis constitue une première enquête approfondie sur la façon dont fut traitée cette question dans les écrits spécialisés de la période : dictionnaires et traités médicaux, monographies sur les races humaines, rapports de missions coloniales. Elle documente ainsi l'apparition dans les sciences médicales françaises des théories raciales appliquées aux populations africaines, puis leur développement avant leur déclin. Elle éclaire les processus de racialisation du corps, du genre et de la sexualité des peuples d'Afrique. Dans une société où la science se substitue progressivement à la religion comme source du savoir, le schéma racialiste élaboré par les savants est ensuite conforté par le pouvoir politique pour servir le projet colonial : le corps devient un outil de la colonisation. En mettant en lumière les mécanismes de formation des stéréotypes ainsi que leur contestation progressive, cet ouvrage permet de comprendre comment les préjugés sont devenus des " savoirs " scientifiques, ancrés durablement dans les esprits, même après leur invalidation complète.