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Quel est ce corps possédé, qui devenu, par sa jouissance, insensible et invulnérable, marche sur le feu, se transperce avec des lames, parle en « langues » et accomplit ces « merveilles » dont le discours Occidental ne sait pas rendre compte ? L’étude clinique des crises de possession montre qu’il n’est rien d’autre que les représentations dont il est tissé, flux codés au sein du groupe, pulsions canalisées en mythes, signifiants organisés en langage qui traverse l’individu. Ce livre montre comment, par la mise en forme des pulsions dans un code socialement assimilable et leur inscription dans le corps, sont rendues possibles aussi bien les performances des corps possédés que des médecines fondées sur l’efficacité symbolique. Dans les deux cas, le corps fonctionne comme métaphore, il se prend au pied de la lettre réalisant des performances considérées comme inhumaines. Trop « autres » pour être reçus par le discours Occidental, les possédés sont, soit réduits au « même », c’est-à-dire répertoriés dans les catégories connues de la psychiatrie, soit laissés au champ confus de la parapsychologie. Pourtant, la psychanalyse qui reconnaît la présence d’un autre (l’inconscient) à l’intérieur de soi, recoupe en plus d’un point le discours de la possession, montrant ainsi que cette dernière concerne aussi nos cultures. La possession, ou manière dont les mythes agissent le corps, tient tête à l’arrogante rationalité des pouvoirs en Occident. Elle démontre, à l’instar de la psychanalyse, qu’un nouvel ordre de raison est possible, dans lequel un autre nous-même, où les contraires coexistent et où le passé subsiste dans le présent.