Contre le chômage, l'écologie au pouvoir

Dans ce second essai, Jacques Darcanges reprend en les développant certains thèmes abordés dans «Contre les fausses valeurs de la modernité» (1).

Il constate, que, malgré les apparences, les deux «Systèmes» qui se sont affrontés au cours du XX^e siècle ont fait faillite:

1. Faillite économique et humaine doublée d'un désastre écologique des Socialismes et de leurs variantes.


2. Faillite économique et humaine et pollutions massives d'un libéralisme (et de ses variantes) provoquant crises sur crises, chômage, gaspillages et surproductions accentués par son enfermement dans le ghetto d'un petit nombre de Pays riches s'entre-détruisant dans une compétition sauvage dont les dés sont pipés.
   

Jacques Darcanges estime que seule une troisième voie impliquant un redéploiement industriel et agricole mondial pourra stopper ces crises et leur stupide gaspillage de forces en rétablissant un équilibre relatif entre les économies des pays riches du Nord et celles des pays pauvres du Sud (et maintenant de l'Est), de la planète.

L'auteur propose d'abord qu'une charte moralisatrice et modératrice soit signée entre les pays «industriels avancés», afin de rétablir entre eux une certaine égalité dans les conditions de la concurrence ceci tant au stade de la Production (salaires, charges et couverture sociales, fiscalité, etc...) qu'au niveau Vente. (Equilibre des balances commerciales entre Pays concurrents, surtout avec ceux hors Communauté.)

Cette moralisation et cette humanisation du «système», devra passer par la création d'industries et de produits propres, et d'un agro-alimentaire de qualité plutôt que de quantité, respectueux de l'environnement (air, eau, reboisement, reconquête des déserts).

Ce redéploiement mondial sera créateur d'emplois tant dans les Pays du Nord que dans ceux du Sud de la planète.

Au passage, Jacques Darcanges examine le cas particulier de la France à l'Economie fragile et peu compétitive hormis certains secteurs. Il prône en plus d'un meilleur civisme vis-à-vis de nos produits et d'une politique d'exportation plus volontariste, un rajeunissement et un allègement du poids de l'Etat par une simplification du haut en bas de toutes ses structures et ramifications administratives improductives. L'allègement des charges qui en résulterait pour nos Entreprises ainsi qu'une meilleure formation professionnelle, redonneraient à celles-ci la compétitivité nécessaire, et, par leur développement planétaire, serait un facteur positif pour la résorption du chômage.