Les oeuvres littéraires grecques sont remplies d'actions d'éclat de héros
et de chefs de guerre plus ordinaires. Plutarque affirme même dans La gloire
des Athéniens que les stratèges firent davantage pour la gloire d'Athènes
que "les hommes de lettres". Entre la victoire de Miltiade sur les Perses à
Marathon en 490 et la capitulation d'Athènes devant Lysandre et Agis en
404, commander dans le monde grec ne fut pourtant pas qu'un acte militaire.
L'autorité (archè), détenue par les stratèges, les béotarques, les rois ou les
dynastes leur donna toujours une double qualification politique et militaire.
Quel héritage les généraux des guerres médiques avaient-ils reçu en partage ?
Commander se dissocia-t-il, et quand, et comment, de combattre en hoplite ?
Dans la définition d'un "bien commander" quelle part eurent le courage,
l'intelligence, le discernement, l'habileté et la ruse ? Quels rapports peut-on
mettre en lumière entre les transformations de la guerre durant la guerre du
Péloponnèse et l'apparition de l'art du commandement (stratègikè technè) ?
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