Quand on songe, explique le docteur Esquirol, à « la manière de vivre des femmes en France », au « goût effréné qu'elles ont pour les romans et la toilette, pour les frivolités » , on ne s'étonne pas que « les maladies nerveuses, et particulièrement la folie, se multiplient » . C'est une épidémie. « De même que la lecture des romans dispose à la mélancolie érotique, la lecture des livres mystiques ou relatifs à la sorcellerie dispose à la démonomanie. » (Grâce à ces gens, un siècle plus tard, les surréalistes pourront fêter le « centenaire de l'hystérie ».) Il est vrai que certains jeunes hommes lisent des romans : ne point les en détourner revient à leur donner « une éducation molle et efféminée », la littérature étant aussi néfaste à la virilité que la masturbation ou la continence.
Th. L.
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