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Contrastant avec l’ascension progressive et tenace de Colbert, la précoce, fulgurante et brève, carrière de son fils aîné, Jean-Baptiste, marquis de Seignelay (1651-1690) a fasciné ses contemporains. Selon Voltaire, son “génie était encore plus vaste que celui de son père”. Il a suscité l’admiration, ou l’envie, des courtisans, jamais leur indifférence. Seignelay est pourtant absent de la mémoire collective, tant la notoriété de son père est écrasante. Cette première biographie révélera au public la diversité de son œuvre. Élève surdoué qui, à seize ans, provoque la jalousie de Louis XIV, il commence, à vingt ans, à réformer la Royale, et son père l’initie à toutes ses charges. À trente-deux ans, il est secrétaire d’État à la Marine (ce qui inclut le gouvernement du littoral, le commerce extérieur, et les colonies), et secrétaire d’État à la Maison du Roi. À ce dernier titre, il a en charge tout ce qui concerne Paris et l’Ile-de-France, les affaires religieuses, l’administration de la Cour, des cérémonies, des résidences royales, l’octroi des charges, des pensions et des emplois ; il est, en outre, gérant du décorum louisquatorzien et de l’éclat personnel du roi, d’où une intimité quotidienne avec celui-ci. Étudier Seignelay, c’est évoquer la réorganisation de la Royale, le développement des Antilles et le commerce des Indes ; la sécurité, la police et les mœurs à Paris ; la politique à l’égard des Protestants à l’heure de la Révocation ; c’est débarquer avec les marchands, les officiers et les Jésuites dans le royaume de Siam ; c’est étudier une page du Grand Siècle, avec ses grandeurs et ses petitesses, ses Jean Bart et ses galériens. Marquis de fraîche date, remarié à une cousine de Louis XIV, il est jalousé, mais courtisé, car de ses bonnes grâces dépendent les libéralités du roi. Ami de Racine et de La Fontaine, Seignelay est un personnage flamboyant, tout en étant un travailleur acharné. En 1690, quelques mois avant sa mort, à trente-neuf ans, pour la première fois de notre histoire, l’armée navale du roi parvient à vaincre une flotte anglaise et hollandaise, la plus puissante du temps. C’est la victoire de l’étonnant marquis.