
Donnant donnant ! Claudel a beaucoup reçu de la Hollande et le
lui a bien rendu. En 1892, un Hollandais curieux, W.G.C. Byvanck,
pose sur le tout jeune écrivain un regard doublement perspicace. Sur
le conseil et par l'entremise de Marcel Schwob, il le lit d'abord puis
il le rencontre, à un moment capital de sa vie traduit sur scène par
Tête d'Or (1889) et La Ville (1890-1891).
Quarante ans plus tard, Claudel devenu entre-temps Ambassadeur
de France à Bruxelles s'est depuis longtemps dégagé du théâtre au
profit de l'exégèse. La Hollande toute proche se présente comme
un pays à déchiffrer, ou plutôt un tableau enfoui à faire advenir au
miroir des oeuvres de ses grands peintres. Tout comme Byvanck,
autrefois, fit advenir Claudel au miroir de ses drames.
Tels sont les deux pôles de cet ouvrage, l'un construit à partir
des cinq articles de Byvanck sur Claudel - pour la première fois
intégralement traduits - l'autre à partir des écrits de Claudel sur la
Hollande : ses notes du Journal et ses essais («Introduction à la
peinture hollandaise», «Avril en Hollande»...).
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