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Que se passe-t-il dans la tête du lainier Jean Prouvost, la petite quarantaine, lorsqu’il rachète, sur les conseils du ministre des Armées et de la Reconstruction, Loucheur, un quotidien « pacifiste », Le Pays, dans le but de le rallier au gouvernement ? Qu’est-ce qui a poussé ce bourgeois, élevé dans la rigueur jésuitique, à infléchir son itinéraire pourtant tout tracé, pour devenir patron de presse, et bientôt le « Patron » pour tous ses collaborateurs, à la tête d’un véritable empire ? De 1924 où il acquiert Paris-Midi (avec entre autres, un journaliste hors pair, Pierre Lazareff) à 1937, c’est l’escalade, la réussite étourdissante. Au plus fort du Front populaire, tandis que son Paris-Soir frôle les deux millions d’exemplaires, tout semble permis à Jean Prouvost. Les titres se succèdent, les succès aussi : Marie-Claire, Match… La France, tout à ses grèves et ses congés payés, néglige la fourmilière qui s’agite en Allemagne, tandis qu’un certain Adolf Hitler propose de donner une interview à Paris-Soir. Jean Prouvost lui envoie une vedette : Bertrand de Jouvenel, le mari de Colette. Ce texte, révélera plus tard Jean Prouvost dans un dossier rassemblé pour ses Mémoires, restera dans un tiroir, (il fut néanmoins publié dans Paris-Midi au tirage plus faible) car le Parlement devait ratifier le traité de Moscou tandis qu’Hitler offrait à la France « la paix pour toujours dans l’ordre et le travail » contre les « rouges »... Mais, quelque temps plus tard, le tristement célèbre von Ribbentrop sera l’instigateur de la signature du pacte germano-soviétique… L’engrenage est déclenché. La guerre éclate et Jean Prouvost – inconscience ou insolence – accepte la place de ministre de l’Information sous Paul Reynaud. Pourtant, il part avec ses journalistes dans la zone sud non occupée, cherche un imprimeur et du papier que lui fournit – dérision de l’Histoire – un certain Pierre Laval…