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On pourrait dire de Christian Bobin qu’il murmure à l’oreille des animaux. Mais le poète préfère leur écrire. Il confie à Françoise Armengaud : « le matin où j’ai reçu votre projet, je travaillais à une lettre adressée — à une alouette. Elle fait déjà quinze pages ». Écrire aux animaux, c’est les considérer comme des sujets et des interlocuteurs. Au fur et à mesure des livres, ils se révèlent davantage encore : ils sont nos « maîtres », nos « modèles » et nos guides spirituels. Tels des anges, ils savent « remettre en vie la vie » et participent, comme le désigne la tradition juive, à la « réparation » du monde. Christian Bobin est sensible aux massacres permanents des animaux, voire leur disparition programmée. Il exprime cependant sa confiance dans la jeunesse contemporaine mobilisée contre ce qu’il appelle dans son avant-dernier ouvrage « un monde enténébré par ses lumières ». Le regard émerveillé du poète sur les animaux n’est pas seulement redevable à une inspiration franciscaine amplement saluée naguère, mais l’un des puissants fils conducteurs de l’œuvre.