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Durant l'hiver 1997-1998, des chômeurs ont fait irruption dans la société, de manière collective et organisée. En rompant le silence auquel ils semblaient condamnés, ils obligent la société à les regarder en face et revendiquent une place de citoyens à part entière. Ils refusent d'être enfermés dans l'exclusion ou la recherche d'emploi. Les actions collectives de chômeurs soulignent avec force que le chômage est plus menaçant que jamais mais elles démontrent aussi qu'il n'est pas forcément la mort sociale, que la résistance organisée est possible. Le présent essai fait le point sur les paradoxes de cette action collective et les nombreux obstacles qu'elle a surmontés. Il recherche dans l'histoire des sociétés industrielles les racines et les circonstances de ce type de mobilisation. Il analyse les divers engagements autour de la "cause" du chômage dans la France contemporaine et les modalités d'organisation des chômeurs au cours des vingt dernières nnées. Enfin, les auteurs s'interrogent sur les enjeux de cette action, tant dans l'évolution du statut de chômeur que dans l'articulation du droit à l'emploi et du droit au revenu. Didier Demazière est chercheur au CNRS et auteur de plusieurs ouvrages sur le chômage, dont: Le Chômage en crise ? (Presses universitaires de Lille, 1992); Longue durée. Vivre en chômage (Syros, 1994); La Sociologie du chômage (La Découverte, 1995); Le Chômage de longue durée (P.U.F.,1995). Maria Teresa Pignoni travaille depuis plusieurs années sur les problèmes du travail et prépare une thèse sur les organisations de chômeurs en France et en Italie. Tous deux sont sociologues et membres du laboratoire PRINTEMPS de l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.