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Comment parler du mouvement des gilets jaunes ? Qu’en voir au-delà des images diffusées comme de ses a priori ? Quel soutien lui apporter, si soutien il y a lieu ? C’est pour répondre à ces questions que Grégoire Bouillier, au plus fort de la mobilisation, a suivi les manifestations sur les Champs-Élysées. Entre gaz lacrymogènes, rencontres fumeuses et mal aux pieds, son reportage gonzo ne décrit pourtant que la moitié de la vérité. Car deux jours plus tard, il fait un rêve, dans lequel ce qu’il a vécu du côté de l’Arc de triomphe se trouve à la fois transfiguré et élucidé. Dès lors, un autre récit devient possible. Un récit ayant valeur d’engagement, puisque la littérature se veut ici la continuation de la politique par un autre moyen.
«C’était là, bien visible, imparable. Le secret de mon rêve. Son message même. Qui résonnait follement avec ce qui se passait en France. Avec toute cette histoire des gilets jaunes. Avec une saloperie si bien établie que personne ne la remarque à force de l’avoir intériorisée. Voici que je savais tout à coup pourquoi j’étais allé sur les Champs-Élysées, l’autre samedi. Je voyais l’image dans le chaos. L’explication qui manquait. Je n’avais plus aucun doute. J’avais trouvé les mots pour le dire. »