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La culture japonaise arrive-t-elle à lier les connaissances modernes de ses médecins psychiatres avec celles de ses chamanes traditionnels ? Comment soigner au mieux les maladies mentales de certains patients ? En allant voir un médecin ou un chamane ? Un livre passionnant qui se lit comme un voyage à travers les traditions spirituelles japonaises. L'auteure, après son précédent livre Les dernières chamanes du Japon s'est posée de nombreuses questions relatives à des guérisons étonnantes obtenues par des chamans, évitant parfois à des personnes de passer leur vie en hôpital psychiatrique. Si certains médecins d'Okinawa (une île à plus de 1500km de Tokyo) sont particulièrement ouverts et échangent leurs patients avec des yuta (chamanes), c'est encore loin d'être le cas à Tokyo. Il semble cependant qu'une petite fraction des médecins japonais considèrent la possibilité de possession avec le plus grand sérieux. L'auteure approfondit des points essentiels tels que le mystérieux appel divin reçu par les yuta, décrit comme un mal initiatique ou un épisode de folie. Pour comprendre et traiter de tels patients, les psychiatres d'Okinawa disent incorporer le concept de syndrome culturel qui chevauche les frontières de multiples réalités cliniques. Mais la question se pose : faut-il parler de transe ou de possession ? L'auteure évoque comment étaient traitées les maladies dites du cerveau, avant l'introduction de la psychiatrie, et les traitements proposés par les temples guérisseurs, notamment en maintenant les malades sous les cascades, ou en les enfermant. Elle présente deux méthodes spécifiquement japonaises qui ont la particularité de traiter les problèmes comme la dépression, sans aucune aide médicamenteuse, et qui proposent de s'accepter comme on est, ce qui est la base de la Morita Therapy. Plus douloureux, le naikan ou thérapie basée sur l'introspection propose de faire son examen de conscience en se regardant de l'intérieur. Enfin, elle évoque des temples célèbres pour leurs exorcismes, toujours pratiqués de nos jours, et termine en présentant plusieurs médecins qui exorcisent à leur manière, des malades qui ne relèvent pas de la schizophrénie mais de la possession.