Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Chacun sa place Une géographie morale des mobilités Dans cet ouvrage, Camille Schmoll interroge les inégalités liées aux mobilités contemporaines. Loin de considérer la mobilité comme un phénomène neutre, elle l'explore comme un révélateur des tensions sociales, politiques et éthiques. En observant la mobilité jugée " désirable " et celle jugée " indésirable " , l'autrice met en lumière un ordre moral des mobilités, structuré par des normes implicites, des jugements de valeur et des rapports de pouvoir. Les " conflits de mobilité " deviennent alors une clef de lecture d'un monde toujours plus vulnérable et intensément connecté. À partir d'exemples concrets – l'arrivée de demandeurs d'asile à Saint-Brévin, l'occupation de plages grecques par des touristes privilégiés, la construction de l'autoroute A69, la figure de la joggeuse assassinée, la dépendance automobile dans la France périurbaine –, Camille Schmoll montre que chaque forme de mobilité est imbriquée dans un conflit de légitimité, révélant des hiérarchies sociales et spatiales. L'ouvrage nuance l'idée d'une " société hypermobile ", en soulignant les nombreuses immobilités imposées, en particulier pour les plus vulnérables, et montre aussi que la mobilité suscite des anxiétés bien au-delà de ses impacts réels. Il relie les expériences vécues de déplacement aux enjeux globaux : genre, écologie, numérique, politique urbaine, etc. Enfin, Camille Schmoll y interroge la notion de " place " – à la fois position sociale, droit et capacité à se déplacer. Loin d'être une simple question de géographie, la mobilité devient ici un enjeu moral et politique, au cœur des transformations du monde contemporain.