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Cette douce certitude du pire est la seule qui reste dans cette époque qui proclame haut et fort la fin des utopies et de l'histoire. Les autres certitudes - surtout celle des lendemains qui chantent - ont disparu ; et nos contemporains s'accommodent volontiers du discours post-moderne pour lequel le monde et la vie ne changeront plus, et le pire est devenu acceptable. Cette douce certitude du pire est la seule qui reste dans cette époque qui proclame haut et fort la fin des utopies et de l'histoire. Les autres certitudes - surtout celle des lendemains qui chantent - ont disparu ; et nos contemporains s'accommodent volontiers du discours post-moderne pour lequel le monde et la vie ne changeront plus, et le pire est devenu acceptable. C'est ce discours que récusent les auteurs de cet essai, qui poursuit et élargit le travail engagé dans leurs livres précédents (Utopie et liberté, Critique du bonheur). Leur pari est de penser une nouvelle théorie de l'engagement qui prenne en compte et dépasse les échecs des théories fondées sur le mythe du progrès et l'historicisme téléologique. Pour cela, les auteurs interrogent cet étonnant retournement qui a fait du sens commun le seul critère de véracité et de sérieux des opinions : comment les modèles majoritaires sont-ils structurés dans et par le sens commun ? Comment celui-ci contribue-t-il à rassurer les individus en les protégeant contre toute incertitude ? Comment les philosophes des différentes époques ont-ils analysé ce phénomène ? Et surtout, comment concevoir une pensée critique qui puisse s'articuler de façon constructive au sens commun ? Un essai vivifiant, résolument à contre-courant de l'air du temps.