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À coups de secrets, voire de mensonges, la Suisse a donné l'image, pendant la Seconde Guerre mondiale, d'un îlot de paix et de neutralité. Depuis un demi-siècle, les dirigeants de la Confédération tiennent l'opinion mondiale – et d'abord celle de leur pays – dans l'ignorance de la réalité historique des années sombres. Il aura fallu l'affaire des biens juifs en déshérence, pour que le voile commence à se déchirer et qu'apparaissent les impostures. Les premiers visés ont été les banquiers. Ils ne sont cependant pas les seuls à avoir collaboré avec les nazis. Quelques hommes – le général Guisan, le conseiller fédéral Pilet-Golaz, l'ambassadeur suisse à Berlin Frolicher, le banquier Genoud – ont joué un rôle déterminant dans une collaboration objective avec le IIIe Reich. Depuis la capitale fédérale, ces messieurs de Berne ont su profiter, dans ce jeu ambigu, de courants politiques tant antisémites qu'antibolchéviques. Anesthésiée par une presse soumise à l'autorité militaire, la majorité de la population ignorait-elle les refoulements de Juifs aux frontières, la passivité de la Croix-Rouge, les trafics des banquiers, le commerce douteux et juteux des groupes industriels les plus puissants ? Fondé sur la consultation des archives, sur des déclarations de l'époque et des entretiens avec certains témoins du temps, ce livre veut, sans polémique ni a priori, contribuer à une prise de conscience qui, si elle a tardé à se manifester et rencontre encore des obstacles, commence à être souhaitée par les Suisses eux-mêmes.