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Il existe d’importantes connexions entre l’assujettissement des femmes et la volonté de maîtriser le monde vivant. De nombreux philosophes en ont fait la démonstration. Pour la Française Françoise d’Eaubonne (1920-2005), à qui on doit le néologisme « écoféminisme », l’accaparement immémorial de la fertilité des sols et de la fécondité des femmes ne sont pas une conséquence du système patriarcal : ils en constituent la racine. Dès lors, il ne s’agit plus de « changer le monde », mais d’imposer un grand renversement, afin que demain « il puisse y avoir encore un monde ». Josephine Donovan montre ici quels sont les prolongements de cette conception détonante. Elle explicite en particulier ses retombées en ce qui concerne notre relation aux animaux. Dans le sillage de l’École de Francfort (Theodor W. Adorno et Max Horkheimer), mais aussi d’Edmund Husserl, elle explique en quel sens cette nouvelle approche dépasse en radicalité celle des partisans de la libération animale. L’éthique écoféministe qu’elle appelle de ses vœux pourrait modifier en profondeur l’idée que nous nous faisons de notre humanité – allant même parfois jusqu’à désarçonner la raison.