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Au même titre que Don Juan ou Tristan et Yseult, Carmen constitue un des grands mythes de l'Occident. C'est aussi le seul à être né d'un opéra : la gitane de Séville, contrairement au Don Giovanni de Mozart, ne s'inscrit pas dans une tradition, elle la crée. Depuis la première représentation de l'œuvre de Bizet, en 1875, celle-ci n'a cessé de faire l'objet d'interprétations aussi contradictoires que ressassantes, chacune prétendant trouver la vérité de l'œuvre. Pour tenter de sortir du cercle infernal de l'interprétation, Dominique Maingueneau a choisi de remonter aux origines du mythe, en dégageant - à travers une analyse serrée du livret de Meilhac et Halévy - les réseaux de sens, qui ont permis à l'œuvre de "prendre sens". Ces réseaux n'ont rien d'intemporel. Il s'agit d'un ensemble de codes, partagés par les créateurs et le public des débuts de la IIIe République. En parlant de l'Espagne, Carmen ne parlait, bien sûr, que de la France. Mais Dominique Maingueneau n'a pas voulu expliquer seulement, ni avant tout, l'apparition du mythe, ou sa genèse. En nous décrivant, avec la plus extrême acuité, sa matrice, il nous permet de comprendre le fonctionnement et la structure de toutes les interprétations, de celle des spectateurs de la première, à la "carménologie" la plus contemporaine. En annexe, on a reproduit le livret original de 1875, qui comprend - en particulier - tous les dialogues amputés dans la version dite de "grand opéra", aujourd'hui universellement connue.