
Mon cher Cambodge, je ne sais par où commencer.
Mon cher Cambodge, tu m'as appris à trouver ma paix intérieure. Tu m'as appris à être émerveillée par les choses - à première vue - les plus triviales. Tu m'as appris à mettre mes propres dilemmes en perspective. Tu m'as appris le chemin du vrai bonheur. Tu m'as appris à accorder ma confiance, et à être vigilante. Tu m'as appris que la spiritualité avait plusieurs visages. Tu m'as appris que la famille n'était pas qu'une question de sang.
Mon cher Cambodge...
J'ai vu ta pauvreté, mais jamais de misère, ni de manque de dignité. J'ai vu tes blessures, mais jamais d'apitoiement. J'ai vu tes sourires infinis, mais jamais d'hypocrisie. J'ai vu tes revendications et tes plaintes, mais jamais de haine, ni de ressentiment. J'ai vu ta fierté, mais jamais de mépris. J'ai vu ta passion pour la vie et ton insouciance, mais jamais de négligence. J'ai vu tes craintes, mais jamais de découragement. J'ai vu l'amour et le respect de ton peuple les uns pour les autres, et tout autant d'amour et de respect pour quiconque le méritait.
Mon cher Cambodge, te déchiffrer était parfois difficile, mais je crois y être finalement parvenue. Ou du moins, je commence à comprendre. Tu es ma seconde patrie, mon meilleur ami.
Nous nous reverrons.
Tu es une terre noble, un Royaume aux milles Merveilles et ta grandeur jamais ne s'éteindra.
La puissance de ton peuple demeure pour toujours.
Kaya Issiakou
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