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6 février 1945. Au fort de Montrouge, Robert Brasillach, accusé d’intelligence avec l’ennemi, est fusillé. Il a trente-cinq ans. L’ex-rédacteur en chef de "Je suis partout", hebdomadaire collaborationniste et antisémite, a refusé de fuir à l’étranger après le débarquement allié. Il a souhaité assumer jusqu’au bout sa responsabilité d’écrivain engagé dans une cause politique qu’il savait pourtant perdue depuis août 1943, date de son départ de "Je suis partout". Par fidélité envers ses lecteurs qu’il avait pu entraîner et, si paradoxal que cela puisse paraître, par un amour de la patrie qu’il croyait compatible avec la Collaboration, Brasillach a accepté d’affronter, à chaud, une justice dont il n’ignorait pas qu’elle l’accablerait. Une fois le verdict rendu, au terme d’une comédie judiciaire, il a tenu à regarder la mort en face. Nombre de ses adversaires se joignirent à ses amis pour obtenir, du général de Gaulle, la grâce de ce poète fourvoyé. Brasillach continue d’exercer sa séduction. C’est un jeune historien, Pascal Louvrier, qui a voulu retracer l’itinéraire existentiel de cet éternel jeune homme, né à Perpignan en 1909, sensible et doué, nostalgique inconsolable de l’enfance et de l’adolescence, amoureux de la fraternité, s’émerveillant devant la Méditerranée tranquille, et les beautés pittoresques du Paris de l’entre-deux-guerres. Et il tente de répondre à cette lancinante question : pourquoi Brasillach, écrivain aux multiples talents, auteur - entre autres - de "Comme le temps passe", un roman débordant de douceur et de charme, a-t-il choisi le camp fasciste ? Pour cela, Pascal Louvrier a immergé Brasillach dans l’Histoire, il l’a campé dans le cadre complexe et tragique des dix dernières années de sa vie. Car l’évolution de l’auteur de "Notre avant-guerre" est indissociable des événements et des images qu’il en retire, celles de la liturgie à Nuremberg, celle des prisonniers de 40. À travers de nombreux textes, documents et témoignages, Pascal Louvrier parvient à expliquer, sans pour cela l’absoudre, l’engagement de Brasillach, et montre comment ses illusions se défirent sous le poids des réalités.