Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Avec l’éloignement historique, qui estompe les couleurs et érode les arêtes, la figure de Léon Blum appartient désormais au Panthéon de nos gloires politiques nationales. Son humanisme, son courage, ses qualités d’homme d’État sont tour à tour célébrées. L’image du « vieux sage » de Jouy-en-Josas, oracle de la IVe République naissante, tend même à colorer toute son action passée. Sa statue, reléguée pendant de longues années dans un jardin de Paris, est désormais installée solidement au cœur de la place qui porte son nom dans le 11e arrondissement. Mais ce consensus est fragile. Il doit, en effet, beaucoup au temps qui fait oublier qu’il a été un des hommes les plus calomniés de l’entre-deux-guerres, qu’il a manqué d’être lynché par les camelots du roi en février 1936, qu’il a été vilipendé par Vichy et traîné au procès de Riom. Il ne faut pas aller bien loin même aujourd’hui pour voir resurgir les controverses et s’exprimer les passions. Léon Blum est toujours un enjeu de mémoire.