
« Jamais ma fille ne m'a donné raison de me plaindre, car dès le plus jeune âge elle rayonnait de paix. » C'est Doña Mercédès qui s'exprime ainsi, et ces quelques mots résument bien ce que fut la courte vie de Laura Vicuña, morte à douze ans et demi de la tuberculose.
Entrée avec sa soeur au collège des Filles de Marie-Au-xiliatrice de Junin, en Argentine, elle se fait remarquer par sa maturité et par sa piété exemplaire, mais sans aucun étalage ni exagération. Demandant à Dieu de lui accorder « une vie d'amour, de mortification et de sacrifice », elle décide, le jour de sa première communion, de se donner totalement à Lui, corps et âme.
Quand elle découvre que sa mère, pour subvenir à leurs besoins, vit en compagnie de son employeur, elle s'offre en holocauste pour la conversion de celle-ci. Elle ira aussi jusqu'à défendre sa pureté contre l'amant de sa mère.
L'Église présente Laura comme un idéal d'innocence et d'amour, et la donne en modèle à tous les enfants et les adolescents. En la béatifiant le 3 septembre 1988, Jean-Paul II lançait un appel à la société moderne pour qu'elle protège toujours davantage l'institution familiale et l'éducation des jeunes.
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