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Colonisée et morcelée, puis “libérée” et partiellement réunifiée, l’Indochine est depuis trente ans au cœur de l’histoire contemporaine, à la fois son écran et son tragique laboratoire. Les défaites et la retraite des occidentaux, coupables de colonialisme, ont laissé la place à d’autres législateurs. Au Laos entre août 1974 et juillet 1978, respectivement comme professeur et médecin, les auteurs ont vécu au jour le jour l’expérience unique de ce pays : le passage brutal d’une tradition bouddhiste millénaire à un régime communiste de type soviétique. En décembre 1975, brusquement les mots ont changé de sens, soudainement les fêtes, les bruits et même les arbres ont viré au rouge. Tour de passe-passe : le marxisme “bouddhique” est né du jour au lendemain, avec son cortège d’absurdités et de crimes. Un témoignage du pervertissement de la vie quotidienne (le marché, la musique, les fêtes), de la vie professionnelle (santé, médecine, enseignement). Témoignage aussi des mœurs nouvelles : camps de concentration, séminaires de rééducation, naissance de l’“homme nouveau”, puis la fuite et l’exil. Une question, finalement, qui nous concerne : demain, notre monde “normal” ressemblera-t-il à cette société de la délation et du contrôle ?