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Mai 68 a eu lieu, mais son message souterrain n’est pas mort. Cette évidence forme le tissu passionné d’un roman au ton célinien. La foule des personnages qui l’habite est entraînée vers la fin de notre siècle avec ses amours, ses engagements politiques, ses illusions, ses contradictions, ses rires, ses violences : carnaval de l’Histoire. Deux certitudes principales s’y croisent : que le peuple, ce grand absent de la littérature, existe, et qu’on a raison de se révolter. Julien le militant conduit l’insurrection dans un C.E.T. de la banlieue parisienne, et l’amour pour lui s’appelle Laura. Félix, coopérant au lycée de Rabat, y découvre l’injustice et la puissance historique de l’heure. Anastasia se souvient des salves de la révolution de 1917 et d’une unique passion que la mort sanctionna. Zitrone, le vieil Italien anarchiste, chante du bel canto au milieu des loulous. Tous, brassés par l’approche d’une tempête qui porte en elle l’espoir de la liberté mais aussi le risque de la Terreur, sont les fragments organiques d’un énorme « corpus » subjectif et social, rythmé par le Temps et sa mémoire.