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Dans son usage actuel, le terme " populisme " traduit une facilité de langage qui conduit à ranger sous la même étiquette d'un côté les discours racistes, misogynes ou homophobes, et de l'autre, le rejet des politiques néolibérales ou l'exigence d'honorer les promesses de la démocratie. Un anathème bien commode dont Sandra Laugier et Albert Ogien explorent ici la nature profondément antidémocratique, celle qui nie au " peuple " la capacité de prendre en charge les affaires publiques. L'usage extensif et indifférencié du terme " populisme " traduit aujourd'hui la prégnance de ce que Albert Ogien et Sandra Laugier appellent l' antidémocratie, c'est-à-dire le refus de reconnaître que les citoyen.ne.s ont la capacité de prendre collectivement des décisions respectueuses de l'égalité, de la justice et de la dignité de tou.te.s. Cette répugnance n'est pas l'apanage des ennemis déclarés de la démocratie. Elle se donne à entendre chaque fois qu'on hésite à accorder une liberté nouvelle aux individus, qu'on craint l'expression de leur jugement ou qu'on limite leur intervention dans la vie publique. Derrière cette méfiance, il y a le soupçon de l'incapacité du " peuple " à s'occuper des affaires publiques et le risque de chaos que la société courrait si on confiait la responsabilité de gouverner à ces " incompétents ". À partir de l'analyse d'événements récents (terrorisme, crise grecque, Nuit debout, élections), le livre plaide en faveur de l'accroissement du contrôle que les citoyen.ne.s exercent sur les institutions publiques, en s'appuyant sur leur intelligence collective et en écoutant la voix de chacun.e. Il rappelle également que l'usage de la langue pèse sur la manière dont on pense et pratique la politique. Il soutient enfin que dénoncer toutes les expressions de l'antidémocratie contribuerait à élaborer non pas une postdémocratie, mais une démocratie enfin réelle.