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Complexe et ambiguë, la personnalité d’Andrea Doria (1466-1560) est on ne peut plus discutée. Tour à tour peinte comme celle d’un patriote, d’un combattant cruel ou d’un prince de la Renaissance, la longue vie d’Andrea Doria ne saurait être résumée en un coup de crayon. Homme de guerre dans l’âme, condottiere impitoyable pour ses ennemis, il fut de toutes les guerres d’Italie. Politique lucide et cynique au service des puissants de son temps, il sut soutenir, au gré des circonstances, François Ier, Charles Quint et Innocent VIII. Restaurateur de la liberté génoise à la Renaissance, il joua tant sur les rivalités au sein de la Commune que sur la violente concurrence à laquelle se livraient le roi de France et l’empereur. Stratège naval de génie, il sema la terreur au sein des flottes turque et barbaresque, des côtes de la Sicile aux rivages tunisiens. À l’aune de ce parcours sinueux et parfois contradictoire, Antoine-Marie Graziani dessine le portrait nuancé d’un homme confronté aux âpres réalités du Siècle d’Or. Fils des puissantes cités marchandes italiennes, architecte et promoteur du « siècle des Génois », Andrea Doria n’incarnerait-il pas avant tout un idéal caractéristique de la Renaissance ?