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And the winner is... enfin ze winner, on se demande bien ce qu’Emmanuel Wynne, fringant, féroce et frénétiquement glamour héritier d’une dynastie capitaliste française vieillie en fût de chêne et mûrie dans le respect des valeurs mais businessman décomplexé, ayant tâté de tout ce qui rapporte, du sexe au jeu, peut avoir gagné à se retrouver dans une geôle bétonnée, nu comme un ver, amarré à une chaîne, nourri à ras le ciment de rogatons graisseux, abruti à plein temps par un poste de télé débitant du X, de la pop ou des jeux et surtout, surtout, matonné à mort par un quidam rigolard masqué de carton, aux allures d’extraterrestre roswellien. Bientôt on l’astreint à un entretien d’embauche en boucle pour une société conceptrice de tours en sucre, on lui fait ensuite remplir des boîtes de sucre à cadences de plus en plus soutenues. Le week-end, on le distrait. Bref, Wynne est mis en scène dans ce qui apparaît de plus en plus comme une parodie cynique et absurde de la vie du prolétaire moderne, de ceux dont il a tiré le meilleur parti. De fait, « Il ne se passait jamais rien. Il n’y avait jamais aucune surprise, bonne ou mauvaise. Le lendemain s’agglutinait à la veille pour former, jour après jour, une énorme boule d’ennui et de frustration. » N’était Garance, de tatouages couverte, qui surgit et transfigure ce quotidien carcéral avant de s’évanouir. Alors le comble du désespoir est atteint. Retour à la case cafard. Pour toujours ? Pour encore quelques boîtes de sucre ? Y a-t-il une morale à la fable de ce premier roman, qui tient de Saw et de L’Homme révolté, du torture-porn et de Pierre Bourdieu ? Peut-être celle-ci : il faut que tout change afin que rien ne change.