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TTIP, CETA, NAFTA, TPP, RCEP… Autant de sigles qui soulèvent une opposition grandissante, y compris depuis peu en Europe. Ce rejet vise ce que l’Union européenne met en place, depuis des années, dans le Sud. Au vu des limites et de l’impasse des négociations au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les accords de libre-échange se sont, en effet, multipliés. Ils permettent de faire progresser le libéralisme en contournant les oppositions, en divisant les blocs régionaux et en accentuant les rapports de force inégalitaires. Cette multiplication s’est doublée d’une reconfiguration: sont ainsi apparus les méga-accords, qui couvrent une surface géographique plus étendue et un champ qui va bien au-delà de celui de l’économie. Ces accords soulèvent nombre de questionnements. Les tribunaux privés d’arbitrage constituent ainsi la partie la plus évidemment contestable d’un montage politico-économique. Ils sont les lieux et les instruments d’une néolibéralisation du monde. C’est à la fois le processus même de ces accords – négociés dans le secret, sous la forte pression combinée d’États et de lobbies privés –, leurs impacts – l’accès aux ressources naturelles, aux services sociaux de base, aux médicaments et aux semences – et leur logique – la subordination de l’espace public et de la souveraineté politique –, qui sont contestés. Certains acteurs sociaux – les paysans, les indigènes, les femmes et les travailleurs en général –, frappés de plein fouet, sont aussi celles et ceux qui portent la résistance et l’espoir d’une alternative.