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“Jamais les indignations n’ont fait autant de bruit qu’aujourd’hui. De derrière les chaires savantes jaillissent des doigts accusateurs, du haut des échasses ministérielles dégoulinent des réquisitoires sévères, de toutes les tribunes, officielles ou improvisées, s’élèvent des nuées d’éloquence moralisante. Toute cette mobilisation de cervelles et de langues prouve à quel point les responsables, comme on les appelle, ont souci de notre salut. Je ne puis réprimer le cri de reconnaissance qui me monte aux lèvres. Mais, après le temps de l’exaltation, vient celui de la réflexion et le tableau change à vue d’œil. Cette vertu si ardemment défendue n’est-elle pas un rideau de fumée ? Ces nobles déclarations que personne ne réclame, soucieux qu’il est, à juste raison, d’assurer son pain quotidien, finissent par donner des doutes. C’est très joli de proclamer à tous les horizons que les Français sont des truqueurs, mais ne vaudrait-il pas mieux se demander pourquoi, si c’est vrai. Après tout, si les Français fraudent le fisc, c’est parce que le fisc est injuste, et non parce qu’ils sont des fraudeurs. S’ils critiquent l’administration, c’est parce qu’elle est pesante et tatillonne, et non pour le plaisir de dénigrer. On parle trop de vertu pour que cela ne devienne pas louche. Si l’on mesure la distance qui sépare les bons apôtres des exploiteurs, on constate qu’elle est bien courte. On a beaucoup plus fréquemment la main sur le cœur que le cœur sur la main.”