
Dès avant l'indépendance du Congo-Kinshasa, le témoin privilégié
qu'était Albert Kisonga est devenu un acteur direct de l'histoire tumultueuse
de son pays. Se réclamant du Premier ministre assassiné
Patrice Lumumba, il rejoint les maquis simba sous le patronage de L-D
Kabila et consorts, mais doit s'exiler face à la montée en puissance
du colonel putschiste Mobutu. Convaincu - par son vécu - de l'inefficacité
d'une rébellion armée, il revient à Kinshasa puis, profitant de
l'ouverture démocratique décrétée, il fonde un journal en 1990. En
1997, son ancien compagnon d'armes L-D Kabila resurgit comme Président
autoproclamé d'une nouvelle «R-D Congo», promettant de
réhabiliter l'État en déshérence.
Trajectoire politique et carrière professionnelle ont mené l'auteur
d'est en ouest puis du nord au sud du vaste territoire national - d'autant
ques ses origines familiales diversifiées et ses amitiés ou accointances
idéologiques favorisaient son implantation. Sa connaissance de
la société, et notamment des anciennes et nouvelles élites politiciennes
congolaises, le conduiront à se tenir désormais «en réserve»,
comme observateur critique.
Face aux menaces pesant sur l'existence même du Congo, face à
l'inconscience dramatique de la classe politique et à sa corruption phénoménale
quand elle accède au pouvoir, l'auteur préconise que les
Blancs établis depuis longtemps au pays participent à la gestion de
l'État.
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