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Ce volume présente 456 documents sur la politique extérieure de la France pendant les six premiers mois de l'année 1922. La démission d'Aristide Briand, le 12 janvier, et l'arrivée de Raymond Poincaré à la tête de la diplomatie française ne signifient pas une rupture dans la politique de la France, malgré un certain nombre d'inflexions. Briand démissionne à la suite de propositions britanniques décevantes sur la sécurité de la France à la conférence de Cannes, alors qu'il a accepté la convocation d'une conférence internationale sur la reconstruction économique de l'Europe et l'idée d'un moratoire sur les réparations allemandes. L'alliance avec la Grande-Bretagne reste la priorité de Poincaré, mais il se heurte à l'attitude dilatoire de Lloyd George. Sans remettre en cause la conférence de Gênes, Poincaré adopte une position intransigeante sur la question des dettes russes et refuse toute discussion sur les réparations. Sa politique allemande se durcit encore à la suite du traité de Rapallo; sanctions et prise de gages sont à nouveau envisagées. La France poursuit sa politique de stabilisation en Europe centrale et orientale. Elle apporte ainsi son soutien financier à l'Autriche, pousse à une concertation entre la Petite Entente et la Pologne, encourage la formation d'une Union baltique et la normalisation des relations entre la Pologne et la Lituanie. Dans les affaires de l'Orient, Poincaré maintient la ligne politique favorable à la Turquie nationaliste. On se met d'accord avec la Grande-Bretagne et l'Italie, en mars 1922, sur les principaux éléments d'une révision du traité de Sèvres, mais les réticences turques provoquent de nouvelles divergences entre la France et la Grande-Bretagne. La détérioration des relations avec les États-Unis reste un sujet de préoccupation pour la France qui accepte une réduction de sa flotte de surface à la conférence de Washington.