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La guerre s’est achevée en Val de Loire. Le fleuve a été le dernier et vain espoir d’un sursaut, d’un ressaisissement général qui aurait pu arrêter l’armée allemande dans sa marche victorieuse. Pour les historiens, sur la Loire, la guerre est finie. Aussi se sont-ils peu attardés — à quelques exceptions près — sur les combats qu’ont livrés certaines unités et des groupes souvent disparates, constitués au hasard de la retraite par des officiers, des sous-officiers et des soldats qui ne pouvaient pas tolérer de céder sans se défendre devant l’envahisseur. Comme ces deux jeunes civils blessés à Gien au combat. Comme ce soldat volontaire du dernier instant tué à Saumur. Quelques hauts faits sont entrés dans l’Histoire. Sur la Loire, c’est l’heure de vérité, le moment décisif qui signifie que tout est perdu. C’est le gouvernement à Tours quand les Allemands entrent à Paris. C’est la rupture entre Paul Reynaud et ses partisans qui envisagent de quitter la France pour poursuivre la lutte en Afrique du Nord aux côtés de nos alliés et Pétain qui, avec les siens, soutient Weygand dans son projet d’armistice. Sur les ponts de la Loire, c’est la fin d’une guerre. C’est aussi, on peut l’écrire aujourd’hui, l’éveil de l’esprit de résistance qui conduira un jour à la victoire finale.