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Le chapitre 28 du second livre de Samuel contient un récit remarquable : l’évocation de Samuel, mort depuis quelque temps, par le roi d’Israël Saül, inquiet à la veille d’une bataille décisive et déçu de ne pas avoir reçu de réponse de la part de Dieu cette évocation se fait grâce à une femme capable d’invoquer les morts. Ce récit a suscité de nombreuses questions de la part des exégètes juifs et chrétiens. Mais dans aucun cas il n’y a d’interprétation qui se voudrait défi nitive ou normative : faisant preuve de prudence et de rigueur, les commentateurs proposent des réponses nuancées et différentes. Les deux interrogations principales concernent l’interdiction de la nécromancie et de toutes les pratiques divinatoires, énoncée par exemple en Lévitique 19, 31 ou en Deutéronome 18, 10-12 et reprise par Saül, et la réalité ou non de l’apparition : illusion, ruse du démon… Le personnage de Saül est au coeur du récit et suscite des jugements divers de la part des exégètes, les uns le blâmant sans réserve, d’autres prenant sa défense. Dans le contexte des confrontations du XVIe siècle, une polémique se développe à propos des rites liés à la mort. Après une analyse novatrice de la péricope à la lueur de la linguistique cognitive, les grandes lignes de l’histoire de l’exégèse sont exposées, avec les textes juifs anciens, l’exégèse patristique, l’exégèse médiévale et celle des catholiques et des réformés au XVIe siècle.
Ont participé à cet ouvrage : Matthieu Arnold, Gilbert Dahan, Jean-Noël Guinot, Régine Hunziker-Rodewald, Thierry Legrand, David Lemler, Annie Noblesse- Rocher, Dominique Poirel.