L'Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC), et son Laboratoire de recherches
juridique et économique (LARJE), ont organisé deux journées d'études
consacrées à établir le bilan de la protection du patrimoine en Nouvelle-Calédonie
et surtout à réfléchir à la construction du droit calédonien de demain
pour une meilleure valorisation. Place de la culture kanak mais également
héritage du colonialisme (édifices religieux, maisons coloniales, bagnes...),
reconnaissance par l'UNESCO d'un patrimoine mondial exceptionnel du
récif corallien ou encore protection des savoirs traditionnels liés à une
luxuriante biodiversité endémique. Témoignage du passé, responsabilité du
présent et transmission vers l'avenir, le patrimoine est au coeur des richesses
de l'humanité. Plus qu'ailleurs, il est, en Nouvelle-Calédonie, à la croisée
d'enjeux économiques, sociaux, politiques et environnementaux. Sa gestion et
sa valorisation, dans l'intérêt des habitants de Nouvelle-Calédonie, attestent
des difficultés de faire évoluer le droit local dans le cadre des transferts de
compétences de l'Etat.
Suite à ce colloque, le Conseil Economique et Social de la Nouvelle-Calédonie
s'est emparé de la question de la protection du patrimoine dans un Rapport
et Voeu n° 04/2013. Les organisatrices et participants, ont été auditionnés.
Souhaitons que le législateur de la Nouvelle-Calédonie et de ses provinces
adopte rapidement des mesures sur cette question.
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