Les trains de nuit ont offert à Éric Faye ses premières
insomnies heureuses. New York, Prague, Samarkand, Sarajevo,
Berlin, Pékin... autant de nuits blanches partagées avec le «petit
peuple du couloir» : fumeurs, noctambules, bavards impénitents.
Espace privilégié où le temps semble s'arrêter, le wagonlit
est un lieu de rêverie et de rencontres, le voyage en train un
condensé de l'existence, avec ses séparations et son terminus.
Au fil de ses souvenirs parfois incertains et romanesques,
l'auteur nous entraîne dans son labyrinthe littéraire et insolite.
À bord du transsibérien ou du Kafka express nous traversons
des frontières aujourd'hui disparues, des empires rayés de la
carte, des bouts du monde ignorés.
Enfant, Éric Faye s'endormait en écoutant le chant des
locomotives, ce qui lui permet d'affirmer aujourd'hui que
certains trains de nuit pleurent. Héritier d'une histoire familiale
dans laquelle les chemins de fer ont toute leur place, il
nous offre cet éloge de la lenteur, de la contemplation et du
nomadisme.
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