Marina Tsvétaïéva, mourir à Elabouga
Immense poète russe, fervente amoureuse menant plusieurs liaisons à la fois : Rilke lui préfère Lou
Andreas-Salomé, Pasternak en épouse une autre mais la protège jusqu'à sa mort, au bout d'une corde dans un grenier d'où elle avait vue sur le champ qu'elle grattait à mains nues à la recherche des pommes de terre oubliées des paysans. Une
vie débordante d'épreuves : la misère pendant la guerre civile, sa fille de trois ans morte de faim
dans un orphelinat, son mari qui se bat contre le régime soviétique... Rejetée par les poètes officiels, puis par la riche diaspora russe en France, elle retourne dans son pays pour mettre fin à sa vie d'errance. Enterrée sous une motte de terre
anonyme dans le cimetière d'Elabouga, Marina Tsvétaïéva, martyre de l'époque stalinienne.
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