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« ... Endémiquement, depuis le XIXe siècle, les écrivains se sont plaints des critiques. Toujours, l'événement les a justifiés. Mais peut-être est-il permis, faute d'une possible plaidoirie pour les critiques, généralement aliénés en historiens de la littérature, de chercher la source d'un malentendu si régulier... » « ... La tâche de la critique doit être de remettre les créateurs en face du vrai sens de leur création, au lieu de la considérer comme un objet (délectable ou amer), dont on juge au nom du seul « goût » ; de cette critique, les créateurs eux-mêmes offrent les meilleurs exemples, quand ils l'appliquent aux œuvres des autres : ils savent ce que toute l'œuvre coûte de sueur sinon de sang, comment elle s'élabore — pas toute seule — et qu'un écrivain n'est ni un pommier ni un carrefour de déterminations... » « ... L'artiste a droit à ses erreurs, à ses brouillons. Lui seul est juge en la matière, lui ou ceux qui ont assez épousé son entreprise (comme le firent les amis de Balzac, ceux de Flaubert) pour pouvoir juger de la réussite ou de l'échec. Et toujours le seul point de vue légitime où se placer pour apprécier, sera cette ligne impossible à définir, a priori, par le moyen d'universaux, ce secteur qui va de l'invention à la réalisation, qui rattache l'homme à l'œuvre, différent pour chaque artiste... » « ... Ni le livre, ni l'écrivain n'appartiennent de plein droit et dans tous les cas au consommateur... » « ... La distinction entre critique et création m'a toujours paru futile, puérile, bref digne de la superficialité des manuels. Priée de remplir un questionnaire, une fiche d'hôtel ou autres documents policiers, la « profession » que j'avoue n'est pas « critique littéraire », mais bien « écrivain ». (Je ne veux point d'autre titre.) C.-E. MAGNY